dimanche 15 mai 2011

Le lac du Diable

Voila un lac qui porte bien son nom et qui prend toute sa dimension quand la malchance s'en mêle. Il y a bien des paramètres dans la pêche de la carpe que l'on peut maitriser, comme bien choisir son emplacement en fonction des vents ou de la topographie que le secteur vous offre, mettre beaucoup d'attention à préparer ses cannes, ses appâts, ses montages, sonder avec minutie, prendre en compte le calendrier lunaire bref ne rien laisser au hasard.
On pourrait choisir la simplicité et allé pêcher une baignoire d'un hectare, mais faire un poisson dans 20 mètres de profondeur et être seul sur son bateau au milieu de 102 millions de m3 de flotte voilà ce qui nous motive avec mon ami Thierry. A peine arrivé que déjà les 700 hectares d'eau et cette terre rouge bien particulière vous laisse pantois, sans tarder nous partons nous installer sur la presqu'île Rouens et les premières galères commencent pour moi. Le moteur ne redémarre pas car l'une des deux batteries est raide il est donc inutile d'espérer changer de poste.  Tout s'enchaine très vite mon téléphone portable vient de s'éteindre, il ne se rallumera pas, et pour finir c'est la batterie de l'écosondeur qui lâche à son tour.....quelle poisse! Les soucis qui viennent de s'accumuler ajouter aux hautes pressions que la météo annonce sont autant de mauvaises nouvelles, c'est ainsi qu'au bout de 4 jours de pêche nous décidons de rentrer. Ce sont les règles, on les connait et il faut les accepter, les carpes du Salagou comme beaucoup d'autres grands lacs se méritent.
Nous apprenons toujours plus de nos échecs mais la persévérance est une de mes vertus, je compte bien revenir sur les bords de ce lac mythique.

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